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hauts de seine - Page 2

  • A VANVES ET DANS LES HAUTS DESEINE, LE DERNIER BASTION DE LA MACRONIE RESISTE FACE AU FN ET AU NFP

    A l’Ouest de la capitale, dans les Hauts de Seine, les électeurs se sont mobilisés. Et la macronie a résisté à la poussée du Rassemblement national et du Nouveau Front Populaire. Plusieurs circonscriptions étaient  particulièrement scrutées où se présentaient 3 ministres dont le premier d’entre eux dans la 10éme (Vanves-Issy les Moulineaux) : En obtenant 45,4 % des suffrages exprimés, Gabriel Attal est arrivé largement en tête  (avec41,9% à Vanves à devant la candidate présentée par le Nouveau Front Populaire (NFP-PS)), Cécile Soubelet, qui obtient 33,4 % (41,9% ) Vanves) , et le candidat d’Eric Ciotti soutenu par le RN, Sébastien Laye, à 13,5 % ((12% à Vanves).  

    Le taux de participation s’est élevé à 78,21% à Vanves, dépassant largement le taux national et bien supérieur aux dernières élections législatives de 2022 avec un taux de 59,56%. Le nombre de procuration a battu un record avec 2500 enregistrées dans notre ville

    Il est intéressant de noter que Gabriel Attal fait son meilleur dans les bureaux 5 (Orillard) avec 51,67%,  23 (La Piscine) avec 45,93% sachant que les votants sont des nouveaux habitants du Clos Montholon, dont beaucoup viennent de Paris et surtout du 13+4e et du 15e arrondissement,  16 (Dardennes) avec 45,50%,   14 et 15 (Cabourg) avec 44,35% et 42, 35%, 3 (Saint Exupery ) avec 43,11%, 18 (Le Parc) avec 42,03%.

    Cecile Soubelet (NFP-PS) atteint 50,32% au 6 (Fourestier),  46,81% au 7 (Gambetta ), 45,08% au 8 (Gambetta), 43,54%  au 10   (Marceau) où les habitants du Plateau votent plutôt à gauche, mais aussi 43,65% au 12 (la Palestre) et 48,97%  au 13 (La Palestre), 42,81% au 17 (Dardennes), 42,45% et 42,15% au Parc (bureau 18 et 19), 40,73% à Lemel (Bureau 22) quartier populaire de la rue de Chatillon.

    Enfin, le candidat RN-LR Ciotti dépasse les 10% dans 10 bureaux notamment avec 18,15% et 14,56% à Larmeroux (B 20 et21) où votent les militaires habitants des Hauts de Vanves,    à Gambetta avec 14,52% (B 7), Murillo avec14,24% (B 4),  ), 14,22% à Dardennes (B 17 ) 13,42% à St ex (Bureau 3)

    En dehors de Vanves, parmi les collègues de Gabriel Attal : Prisca Thévenot, porte parole du Gouvernement,  soutenue par la majorité présidentielle et l’UDI, est en tête à Meudon (8éme circ)  avec 43,3 % des suffrages face à  la candidate NFP atteint 26,1 % et celle du RN est à plus de 15,2 %.  Stéphane Séjourné, ministre des affaires étrangères, a réalisé le plus beau carton, avec 46,1 % à  Boulogne-Billancourt (9éme circ), où le RN a triplé le sien en deux ans avec 13,9%, mais le candidat LR-canal historique l’a empêché de passer au 1er tour avec 15,7%  : «On ne remercie pas monsieur Karoutchi puisque la candidature dissidente LR a pour conséquence un second tour qui coûte 250 000 € à la ville »

    Dans les communes voisines de Vanves : A Clamart (12éme circ) Jean Didier Berger, son maire, obtient 39,43% face au NFP-PS Louréz Adjrourd avec 38,32%. A Malakoff, Aurélien Saintoul (NFP-LFI) dans la 11e est élu dés la 1er avec 50,14%

  • VANVES RESISTE AU RN AUX EUROPEENNES MAIS S’INQUIETE SUITE A LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

    38 listes se présentaient au suffrage des vanvéens qui ont voté puisque le taux de participation a atteint  66,49% de participation, soit  + 6,20% par rapport à 2019 (60,28%)  avec 12 254 votants sur 18 429 électeurs électeurs inscrits sur la liste électorale. Les listes principales ont obtenues : 21,66% pour le PS-Place Publique (Raphael Gluscksmann), 18,55% pour Renaissance (Valérie Hayer), 15,05% LFI  Manon Aubry), 10,78% pour le RN (Joel Bardella), 10,33% pour EELV (Marie Toussaint) , 9,46 pour LR (Xavier Bellamy), 4,71% pour Reconquête (Marion Maréchal), 1,92% pour le PC (Léon Defontaines, 1,59% pour le parti animaliste, 1,01% Pour le parti du Fraxit  (François Asselineau).

    Vanves a résisté à la montée du RN qui n’améliore son score que de 2,5%. Par contre le PS-Place publique devance de plus de 3% Renaissance qui était arrivé en tête en 2019 (avec 30,23%) avec + 13,3% de voix,  LR progresse de 1,5% et le PC régresse de 1% . Pour l’instant, les commentaires vanvéens se limitent à se satisfaire d’une participation forte, malgré le beau temps, avec beaucoup de jeunes électeurs qui votaient pour la première fois. Vanves a même eu droit à une bonne couverture presse lorsque Gabriel Attal, Premier ministre, est venu voter à l’école Gambetta (sur la photo), accueilli par le maire Bernard Gauducheau, et Kevin Cortes maire adjoint-président du bureau de vote

    Au niveau régional, les résultats des élections européennes donnent à voir une région Île-de-France très mobilisée et à deux vitesses où le taux de participation a été de 52% (contre 50% en 2019). La grande couronne place Jordan Bardella en tête du territoire régional, notamment en Seine et Marne, en Essonne, notamment quand Paris se range derrière Raphaël Gluscksmann (PS-Place Publique). Ainsi le RN arrive en tête en Ile de France avec 18,73%, suivi de LFI (18 ,55%), PS-Plaque Publique (15,75%), Renaissance (15,47%), LR à 8,83%, les écologistes à 6,97%, le PC à 1,97%  

    Finalement, cinq élus franciliens en poste au sein de collectivités territoriales franciliennes ont été élus le 9 juin au parlement européen, 3 RN et 2 PS. Pour le RN, il s’agit de trois conseillers régionaux : Jordan Bardella (93) Pierre-Romain Thionnet (75) et Gaëtan Dussausaye (94). Pour le PS,  Jean-Marc Germain, conseiller régional (Paris) et Emma Rafowycz, conseillère du 11e arrondissement de Paris. Ils pourront toutefois conserver leur mandat, la loi sur le non-cumul des mandats autorisant le cumul d’un mandat de député européen avec un mandat de conseiller régional ou de conseiller de Paris

    Enfin, alors que qu’on dépouillait dans les bureaux de Vanves, le président de la République annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale et  un scrutin anticipé le 30 Juin et le 7 Juillet. «La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité», a expliqué le chef de l'État durant son allocution télévisée. Silence radio du côté de Matignon, où Gabriel Attal devra remettre en jeu son mandat dans la 10e circonscription des Hauts de Seine, sans trop de souci,  mais qui verra peut être abréger son passage à Matignon en fonction des résultats. Ce coup inattendu ouvre de nombreuses questions à l’heure où les Français vont de nouveau être appelés à choisir leurs députés. «Dissoudre sans donner à personne le temps de s’organiser et sans campagne, c’est jouer à la roulette russe avec le destin du pays. Les résultats des élections européennes sont avant tout un terrible coup de semonce pour Emmanuel Macron, qui est au pied du mur. Les Français veulent une politique de remise en ordre du pays, à nos frontières, dans nos rues, et dans nos comptes. Il est temps de mettre fin à l’impuissance publique et au sur-place. Il doit entendre le message d’un pays qui gronde et y répondre ! »réagissait Valérie Pécresse (LR) présidente de la Région..

  • SENATORIALES : LE MAIRE DE VANVES A UN SIEGE D’ETRE SENATEUR

    Les centristes ne s’en sortent pas trop mal dans les Hauts de Seine : la liste UDI conduite par Hervé Marseille gagne un siége supplémentaire par rapport à 2017 puisqu’il n’en avait qu’un, avec l’élection d’Isabelle Florennes, fille du doyen du sénat, Jean Marie Vanlerenberger (UDI), 84 ans, sénateur du Pasde Calais, compagnon de route de François Bayrou avec qui, il a créé le MODEM. Elle a récupéré le siége de Philippe Pemezec (LR), sortant malheureux, ex-maire du Plessis Robinson,  alors que les sortants LR Roger Karoutchi et Christine Lavarde sont reconduits. Bernard Gauducheau, troisiéme sur la liste UDI n’a pas été élu, mais d’ici 2029, il se pourrait bien qu’il accéde à un siége de la chambre haute s’il advenait que Hervé Marseille entre au gouvernement.  D’autant plus qu’au niveau national, le rééquilibrage est favorable au groupe de l'Union centriste qu’il préside qui espère «enrichir ses troupes et atteindre la soixantaine de membres», les Républicains qui ont perdu 5 siéges, lui reprochant de chercher de négocier davantage avec le gouvernement. Il se retrouve dans la position d’Isabelle Debré qui n’avait pu ête élue à cause des 4 listes LR dont une conduite par Philippe Pemezec qui n’a pas été réélu à cause des centristes et de la dissidente Marie-Do Aeschlimann qui a été élue sur une liste divers droite. Deux autres sortants sont reconduits : Pierre Ouzoulias PC) et Xavier Iacovolli (Renaissance)

    Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite et le centre, et les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du Rassemblement national au Palais du Luxembourg, avec trois élus. «Ce renouvellement sénatorial conforte la majorité sénatoriale de la droite et du centre», s'est réjoui Gérard Larcher (LR), réélu à 74 ans pour un sixième mandat dans les Yvelines, avant une reconduction plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre. «Le Sénat continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie »  a-t-il ajouté.

    L’Ile de France a réservée quelques surprises :  Pari gagné dans la capitale où le rassemblement de la gauche (avec 54n,88%) envoie au palais du Luxembourg huit des douze sénateurs parisiens, pendant que la droite divisée obtient quatre sièges. L'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot fait ainsi son entrée au Sénat tout comme le communiste Ian Brossat, avec la socialiste Colombe Brossel et l’écologiste Anne Souyris, tous les trois maires adjointsd’Anne Hidalgo qui devra modifier son exécutif. Le macroniste Julien Bargeton est battu, ainsi que le sarkozyste Pierre Charon. Dans le Val de Marne les LR n’ont pas obtenu un 3éme siége espéré après avoir remporté 4 villes communistes aux dernières municipales et un département tombé à droite aux dernières cantonales, un dissident PS ayant été élu. Ni dans les Yvelines avec un cinquiéme siége, où Gérard Larcher (LR) rempile pour un sixième mandat. Par contre la Seine et Marne a vu l’élection de l’un des 3 sénateurs RN avec Aymeric Durox